Harlow, la blonde platine

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Cinéaste à la filmographie éclectique -on lui doit aussi bien Them!, un fleuron de la SF, que la comédie d’espionnage In Like Flint-, Gordon Douglas consacrait, en 1965, un biopic à Jean Harlow, surnommée la blonde platine (d’après le titre du film de Frank Capra). L’occasion d’une plongée dans le Hollywood des années 30, dont elle allait constituer le sex-symbol définitif, ingénue à la sensualité provocante -“la femme que l’on voudrait avoir pour épouse et pour amante”, résumera un producteur. Sa carrière allait suivre la courbe des étoiles filantes -elle mourra à 26 ans-, destin tragique recréé avec application, Carroll Baker campant avec conviction la jeune femme livrée sans défense aux prédateurs hollywoodiens d’alors.

De Gordon Douglas. Avec Carroll Baker, Red Buttons, Raf Vallone. 2 h 05. 1965. Dist: Carlotta.

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