Gaz Coombes en concert au Bota

Gaz Coombes sera au Bota pour jouer son deuxième album solo, Matador. © Olivier Donnet

Gaz Coombes, chanteur de feu Supergrass, sera en concert au Botanique ce 5 novembre. L’occasion de revenir sur le parcours du chanteur d’un des groupes Britpop phares des années 90.

En 92, Gaz Coombes, Danny Goffey et Mick Quinn créent « Theodore Supergrass ». Après quelques concerts à Oxford, ville de naissance de Gaz, les trois garçons abandonnent « Theodore » et deviennent définitivement Supergrass, l’un des groupes les plus funs des années 90. Quelques années plus tard, Rob Coombes, le grand frère de Gaz, est reconnu comme membre à part entière de la folle tribu après l’avoir accompagnée officieusement au clavier depuis ses débuts.

Pop rock alternatif et vitaminé, leurs deux premiers albums, I Should Coco et In It for the Money, grimpent au sommet du classement UK Albums Charts en y atteignant respectivement la première et deuxième place. Ces deux premiers disques se retrouvent aux côtés d’autres albums incontournables de groupes tels que Nirvana, Oasis, Blur, Red Hot Chili Peppers, The Prodigy ou encore Sonic Youth dans le livre-référence Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie paru en 2006.

Carrière solo

Après un démarrage sur les chapeaux de roues, les quatre garçons se séparent en 2010 et quelques mois plus tard, Gaz Coombes annonce la sortie de son premier album solo, Here Come the Bombs, « disque givré » qui « rappelle l’un des plus grands groupes Britpop ». Avec Matador, sorti en 2015, le chanteur signe un album éloigné des délires sautillants de son début de carrière. « C’était moins évident avec Supergrass. D’abord parce qu’on partageait quasi toujours l’écriture des morceaux. Et puis il y a la question de la perception dans laquelle vous êtes enfermé: celle d’un groupe agité, absurde, gentiment dingo. Ce que je suis en partie! J’ai toujours le même sens de l’humour déplorable, je vous rassure. Mais musicalement, il y a peut-être davantage à creuser », confiait Coombes à Focus magazine à l’occasion de la sortie de son album. Certains titres, comme Detroit, sont ainsi plus sombres et plus personnels. « Il y a en effet une partie de moi qui a parfois envie de tout envoyer valser, de me saborder, mentalement, physiquement, expliquait le chanteur. C’est encore quelque chose que je dois améliorer: comment traverser plus sereinement les coups durs? Spécialement quand vous avez des enfants, et que vous devez prendre un minimum soin de vous pour mieux vous occuper d’eux. »

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