Critique

Die Wand (Le mur invisible)

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Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME FANTASTIQUE | L’argument de départ ne manque pas d’intriguer: seule dans un chalet perdu en pleine forêt autrichienne, une femme se retrouve coupée du reste du monde par un étrange mur invisible au-delà duquel toute forme de vie semble s’être figée.

DRAME FANTASTIQUE DE JULIAN ROMAN PÖLSLER. AVEC MARTINA GEDECK. 1H48. SORTIE: 10/04. **

DRAME FANTASTIQUE | L’argument de départ ne manque pas d’intriguer: seule dans un chalet perdu en pleine forêt autrichienne, une femme (Martina Gedeck, vue dans Das Leben der Anderen) se retrouve coupée du reste du monde par un étrange mur invisible au-delà duquel toute forme de vie semble s’être figée. Hélas, cette adaptation, esthétisante à souhait, du roman culte -outre-Rhin, du moins- de Marlen Haushofer (Le mur invisible, aux éditions Actes Sud) opte pour une narration en voix off aussi envahissante que littéraire. Rarement nécessaire -la situation parle d’elle-même, en effet-, elle ne fait que renforcer ce sentiment pesant d’un cinéma démonstratif et scolaire qui aurait gagné en pertinence à s’aventurer plus avant du côté du non-dit et du mystère. Entre la carte postale naturaliste et le fantastique sur-explicatif dans la dimension existentielle qu’il suppose, le film ne choisit pas. Et frise du même coup l’insignifiance pure et simple.

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