Critique

Le destin de Rome

© Docsside/Inside
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Une semaine après avoir diffusé Au nom d’Athènes, intense documentaire-fiction plongé en pleine Guerres médiques, Arte remet le couvert avec Le destin de Rome.

DOCUMENTAIRE DE FABRICE HOURLIER. ***

Ce samedi 1er décembre à 20h45 sur Arte.

Une semaine après avoir diffusé Au nom d’Athènes, intense documentaire-fiction plongé en pleine Guerres médiques, Arte remet le couvert avec Le destin de Rome. Un film en deux parties qui, en réalité, est le premier essai du genre pour Fabrice Hourlier, qui reproduira donc l’effort deux ans plus tard avec Au nom d’Athènes. Mélange de contextualisation historique et de scènes fictives, encadrées par des commentaires scientifiques, ce docu-fiction impressionne par sa maîtrise des images de synthèse. On se retrouve ici en pleine succession de César, assassiné en 44 avant J-C par Brutus et Cassius. Marc-Antoine, génie militaire, et Octave, petit-neveu de César, sont les plus légitimes prétendants au pouvoir… Des batailles de Philippes et Actium en passant par la romance qui naîtra entre Marc-Antoine et Cléopâtre, Le destin de Rome, entièrement tournée en latin et en grec ancien, est une belle réussite qui ravira, entre autres, les amateurs d’Histoire.

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