Critique

L’Ecole du crime – La rentrée des classes

© RTBF
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

L’idée de départ était plutôt finaude. Suivre des étudiants en criminologie pour accéder aux sources et aux confluents des crimes. Via différents cas réels, effleurés par cette série documentaire en huit épisodes. Seulement parfois, entre l’idée et sa concrétisation…

DOCUMENTAIRE DE GUILLAUME BERNARD, FREDERIC LEPAGE, STEPHAN DUFRENET. **
Ce mardi 4 septembre à 21h55 sur La Une.

L’action se passe à L’Ecole de criminologie de Montréal, l’une des plus réputées au monde. Venus des quatre coins du globe, une poignée d’étudiants cherche à comprendre les bourreaux et les victimes. Chacun dans un domaine d’étude différent. Maxime, par exemple, s’intéresse aux violences conjugales et à la manière dont les victimes les assimilent. Boustane, venue de Belgique, aimerait percer les mystères des crimes financiers. Et ainsi de suite.

Si l’idée de départ était, comme déjà dit, des plus intéressantes, le traitement réservé à L’école du crime peine à soulever l’enthousiasme. La faute aux tics dont cette série documentaire n’arrive pas à se départir: les face caméra dignes des plus triviales téléréalités s’ajoutent à la douloureuse combinaison d’une voix off sur-dramatisante et d’une musique traumatique de série B. C’est dommage.

Cela dit, si l’on réussit à appliquer son propre filtre de sobriété à ce qui aurait pu être un documentaire low profile et passionnant, il n’est pas impossible d’y trouver matière à découverte. Entre description des mécanismes d’interrogatoires et schémas de violence conjugale, fonctionnement du polygraphe et analyse des cheminements criminels, L’Ecole du crime parvient à distiller, entre ses errements racoleurs, quelques éléments captivants.

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