Catch-moi

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Issue de La Nouvelle Trilogie, émission de Canal+ censée découvrir de nouvelles perles, la série Catch-moi raconte, en trois épisodes de vingt minutes, comment un couple de catcheurs amateurs va se séparer, elle décidant de se lancer sur les rings mexicains, lui préférant en rester là.

C’est le principe du laboratoire. Parfois, il en sort une pépite d’or. A d’autres moments, un bout de cuivre. Depuis son espèce de pépinière d’entreprises, façon jeunes talents en devenir, La Nouvelle Trilogie de Canal+ (sous l’égide de Gilles Galud et de l’imparable Bruno Gaccio) lance chaque année trois fictions découpées en épisodes. Des mini-séries dont les plus renommées se nomment, jusqu’à présent, Hard, Doom-Doom ou La Fille au fond du verre de saké.

Pour cette salve-ci, diffusée évidemment par la petite cousine Be Tv, nous avons notamment droit à Catch-moi, soit trois épisodes d’une vingtaine de minutes consacrés à une histoire d’amour dans l’univers du catch. Le cadre? Béthune, petite ville du nord de la France dans laquelle un promoteur baigné dans la lucha libre mexicaine remarque Léa. Problème, celle-ci vit une histoire d’amour avec Mathias, qui catche avec elle mais refuse de se lancer dans l’aventure. Léa s’en va donc conquérir les rings centres-américains avant de revenir en France, deux ans plus tard, pour un gala de prestige. Mathias, malgré les apparences, n’a pas oublié son ex-copine…

En dépit de son florilège de bonnes intentions, la mini-série ne parvient pas vraiment à capter l’attention, de par son interprétation fébrile et son manque apparent de moyens. Les combats de catch, même s’ils sont censés intervenir bien loin des rings bling-bling américains, ne tiennent pas vraiment la route. Reste un hommage à un sport-spectacle auquel Darren Aronofsky s’est attaqué de vibrante façon, il y a une paire d’années, dans The Wrestler. Que nous ne pouvons que vous conseiller de découvrir, si ce n’est pas encore fait.

Catch-moi, 20.45 sur Be Séries.

Série de Mehdi Ouahab, avec Judith Davis, Martin Pautard, Arsène Mosca.

Guy Verstraeten

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