Critique

Big Fish

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Avec Big Fish, Tim Burton questionne les difficiles relations père-fils et signe un hymne vibrant au pouvoir de l’imagination. Et si la vérité sortait de la bouche des parents?

UNE COMÉDIE DRAMATIQUE DE TIM BURTON. AVEC EWAN MCGREGOR, ALBERT FINNEY, BILLY CRUDUP. 2003. ****

Ce lundi 7 janvier à 20h50 sur Arte.

Ce n’est certes ni le plus vu, ni le plus reconnu des films de Tim Burton. Mais ce « grand poisson » n’en constitue pas moins une des oeuvres les plus originales et les plus personnelles du génial réalisateur d’Edward aux mains d’argent et de Frankenweenie. C’est l’histoire d’un père pas vraiment comme les autres et de son fils revenu vers lui après une longue absence. Si le jeune William a fait le voyage, c’est qu’Edward, son paternel, est atteint d’un cancer et ne va pas tarder à mourir. Le fils veut en apprendre davantage sur cet homme qu’il ne connaît pas vraiment et qui, il le sait, cache quelques secrets. Le papa se confie au fiston, il lui raconte des souvenirs dont son interlocuteur ne peut discerner la part de fantasme et la part de réalité. Faire le tri, trouver la vérité, et par-delà une harmonie ultime avec son géniteur, ne seront pas chose facile… Adapté d’un roman de Daniel Wallace, Big Fish est un hymne vibrant à la paternité mais aussi et surtout au pouvoir de l’imagination. Passant avec une aisance unique du réel le plus intimiste aux rêves les plus fous, Tim Burton crée un spectacle riche en images inédites et en émotions prenantes, joué par des comédiens tous remarquables.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content