Critique

[À la télé ce soir] Sugarland Express

William Atherton (Clovis), Goldie Hawn (Lou Jean) et Michael Sacks (Maxwell Slide) © ARD/NBC
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Ce très beau « road movie » contestataire, bien dans l’esprit rebelle des années 70, est tourné par un tout jeune Steven Spielberg (27 ans à l’époque) entre son téléfilm fracassant Duel et Les Dents de la mer qui lui apportera gloire et fortune.

Même si ses 13 millions de dollars de recettes ne sont rien en regard des 470 millions générés par le requin de Jaws, Sugarland Express n’en fut pas moins largement bénéficiaire, ayant coûté 2 millions seulement… Pourtant, il devait tomber dans un oubli des plus immérités. On apprécie d’autant plus la programmation par Arte de ce film où une jeune femme (Goldie Hawn) dont le mari est en prison le fait s’évader sans qu’il n’ait rien demandé, pour partir avec lui retrouver leur fils placé en famille d’accueil. Une équipée inspirée librement d’un fait divers réel, mais qui n’en offrepas moins une dimension surréaliste avec le cortège des voitures de police suivant au ralenti le véhicule du couple qui a pris en otage un représentant de l’ordre… À découvrir ou à revoir, une oeuvre très attachante d’un futur grand du septième art.

Drame de Steven Spielberg. Avec Goldie Hawn, William Atherton, Michael Sacks. 1974. ****

Ce lundi 14 novembre à 20h50 sur Arte.

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