Critique

[À la télé ce soir] Sgt. Pepper’s Musical Revolution

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Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Sorti le 1er juin 1967, c’est à l’époque le disque le plus cher jamais enregistré et le premier album avec ses paroles imprimées sur la pochette.

Psychédélique et visionnaire, inspiré par des pubs pour les Corn Flakes (Good Morning Good Morning), une Marie Pervenche (Lovely Rita) et les 64 ans du père de Paul McCartney (When I’m Sixty-Four)… Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band a changé les règles du jeu, inventé et réinventé les formes musicales. Ce n’est pas un scoop. On vous le racontait encore il y a quelques semaines dans ces pages. Le documentaire de Francis Hanly a cependant le don de vous l’expliquer de manière à la fois musicale et didactique. Certes, le compositeur britannique et présentateur télé Howard Goodall, qui sert ici de guide, prend beaucoup de place. Il joue du piano et se met parfois à chanter pour faire saisir toute l’ampleur révolutionnaire de ce Graal pop. Mais ce docu solidement renseigné, puis pimenté par des bribes de conversations en studio entre les quatre garçons dans le vent, vaut définitivement une heure de votre vie malgré ses quelques irritants défauts. Il s’intercale pour l’occasion entre le film A Hard Day’s Night et John Lennon: Live in New York City (le seul grand concert américain de l’ancien Beatles) dans une soirée entièrement dédiée aux Fab Four. Twist and shout…

Documentaire de Francis Hanly. ***(*)

Ce vendredi 11 août à 00h00 sur Arte.

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