Critique

À la télé ce soir: Peace’n’pop

Nneka © Bart Williams
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Il n’y a pas que les reines de beauté qui s’opposent fermement à la guerre. Les musiciens de tout poil et de toutes époques, eux aussi, tentent de mettre leur talent au service de la cause antimilitariste.

C’est cette histoire que propose de retracer Christian Bettges, dans l’un des documentaires compilations dont Arte a le secret. Déroulés en deux fois 52 minutes, Peace’n’pop fait le travail, sans plus. La première (1950-1979 – Faites l’amour pas la guerre) comme la seconde partie (1979-2015 – Paix et culture pop des années 80 à nos jours), reviennent sur quasi six décennies de contestation, en définissant les formes prises par la musique, la culture pop et les mouvements sociaux face à la Guerre du Vietnam, à la deuxième Guerre du Golfe ou à la menace nucléaire, pour ne prendre que trois des exemples développés. Du folk au rap, passant par le krautrock ou le jazz, la plupart des styles musicaux ont pu compter en leurs rangs des pacifistes notoires (Joan Baez notamment) qui, à travers leur art, ont tenté d’affaiblir le bruit des bottes. Sans beaucoup de succès la plupart du temps… Un peu chargé, un peu superficiel, le film donne la parole à des artistes d’aujourd’hui (Nneka, Nitin Sawhney, etc.) tout en multipliant les archives commentées. Intéressant pour une première approche.

DOCUMENTAIRE DE CHRISTIAN BETTGES.

Ce dimanche 9 aout à 22h35 sur Arte.

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