Critique

[À la télé ce soir] Pas de printemps pour Marnie

Sean Connery (Mark Rutland) et Tippi Hedren (Marnie) © Universal, Geoffrey Stanley
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Face à un Sean Connery remarquable de sobriété, l’ex-mannequin Tippi Hedren est tantôt vulnérable, tantôt inquiétante, tantôt bouleversante.

Une jeune femme se fait engager comme secrétaire par des patrons que sa séduction conduit à ne pas exiger de références professionnelles. Mal leur en prend, car la belle s’en va, très vite, en emportant l’argent contenu dans le coffre. Un éditeur qui l’engage pour raison amoureuse découvrira que la kleptomanie de Marnie naît d’une névrose obsessionnelle, laquelle lui a également donné une peur panique de la couleur rouge et du sexe… Sur fond de suspense psychanalytique, Hitchcock trace un beau portrait de femme déséquilibrée. Face à un Sean Connery remarquable de sobriété (il vient d’accéder à la célébrité mondiale en créant le rôle de James Bond), l’ex-mannequin Tippi Hedren est tantôt vulnérable, tantôt inquiétante, tantôt bouleversante. La musique sublime de Bernard Herrmann se chevillant à une mise en scène aux effets parfois appuyés, mais globalement aussi captivante qu’élégante.

DRAME D’ALFRED HITCHCOCK. AVEC TIPPI HEDREN, SEAN CONNERY, DIANE BAKER. 1964.

Ce dimanche 20 mars à 20h45 sur Arte.

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