Critique

À la télé ce soir: Le Troisième homme

Le Troisième homme © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Tourné avec style dans un noir et blanc superbe, Le Troisième Homme est un chef-d’oeuvre sur lequel le temps semble n’avoir aucune prise.

La mélodie accrocheuse d’Anton Karas, jouée à la cithare et fleurant si bon l’Europe centrale, fait partie du soundtrack de la vie de tout cinéphile qui se respecte. Et la poursuite échevelée dans le métro de Vienne est sans conteste l’une des séquences les plus fameuses de toute l’histoire du 7e art. On ne se lasse pas de voir et de revoir le classique de Carol Reed, avec son mystère criminel prenant pour cadre une ville livrée aux trafics en tous genres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Joseph Cotten y est un écrivain américain, venu dans la capitale autrichienne pour assister aux funérailles d’un ami qui se révélera… bien vivant. Orson Welles campe magistralement ce mystérieux, séduisant et maléfique Harry Lime. Scénarisé par le grand romancier Graham Greene, tourné avec style dans un noir et blanc superbe, Le Troisième Homme est un chef-d’oeuvre sur lequel le temps semble n’avoir aucune prise.

THRILLER DE CAROL REED. AVEC JOSEPH COTTEN, ORSON WELLES, ALIDA VALLI. 1949.

Ce lundi 28 septembre à 20h55 sur Arte.

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