Critique

[À la télé ce soir] La Horde sauvage

William Holden, Ernest Borgnine, Warren Oates et Ben Johnson © Warner Bros
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un sommet du western crépusculaire, signé Sam Peckinpah.

Sommet du western crépusculaire, comme le sera plus tard le sublime Impitoyable de Clint Eastwood, La Horde sauvage déploie sa sombre splendeur sur les pas d’une bande de hors-la-loi vieillissants, tentant d’exister à la frontière du Texas et du Mexique dans un monde qui ne leur correspond plus. Les durs de durs, regroupés pour un ultime combat, partiront les armes à la main et au ralenti d’images devenues mythiques. Sam Peckinpah emmène quelques remarquables vétérans de Hollywood (William Holden et Robert Ryan sont formidables) dans un film à la réalisation superbe, marqué par une violence qui lui valut d’être amputé par la Warner Bros lors de sa sortie, et de conserver aujourd’hui encore une aura sulfureuse. Présenté dans un montage plus proche de celui voulu par son auteur, La Horde sauvage est un monument de spectacle, de puissance, d’émotion. Certains y ayant vu, pas forcément à tort, une allusion à la guerre du Viêtnam… Cette « épopée de la défaite » doit être vue, et même revue!

WESTERN DE SAM PECKINPAH. AVEC WILLIAM HOLDEN, ERNEST BORGNINE, ROBERT RYAN. 1969.

Ce dimanche 7 août à 20h50 sur Arte.

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