Critique

[À la télé ce soir] La Cité sans voiles

Barry Fitzgerald (Muldoon) et Howard Duff (Frank Niles) © Master Licensing, Inc.
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Injustement oublié aujourd’hui, le père de Joe Dassin fut un cinéaste passionnant, notamment et surtout avec sa tétralogie de polars à la fois « noirs » et réalistes.

Injustement oublié aujourd’hui, le père de Joe Dassin fut un cinéaste passionnant, notamment et surtout avec sa tétralogie de polars à la fois « noirs » et réalistes prenant successivement pour cadre New York (La Cité sans voiles, 1948), San Francisco (Les Bas-fonds de Frisco, 1949), Londres (Les Forbans de la nuit, 1950) et Paris (Du rififi chez les hommes, 1955). Arte programme ce soir le premier film de ce passionnant ensemble. Tout commence par le meurtre d’une jeune femme dans la nuit new-yorkaise. Un tandem d’inspecteurs (l’un expérimenté, vieillissant, l’autre jeune et vert) se lancera sur la piste du ou des tueurs, une enquête s’achevant par une poursuite échevelée vers Brooklyn Bridge… Tout en nous chevillant au suspense, Dassin nous propose un quasi-documentaire sur le travail des policiers. Et illustre son thème préféré: celui de l’homme traqué. Haletant et brillant!

POLAR DE JULES DASSIN. AVEC BARRY FITZGERALD, DON TAYLOR, HOWARD DUFF. 1948.

Ce lundi 28 mars à 22h10 sur Arte.

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