Critique

À la télé ce dimanche soir: Diana Vreeland, l’oeil doit vagabonder

Diana Vreeland: l'oeil doit vagabonder © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Rentrée chez Harper’s Bazaar puis rédactrice en chef de Vogue, Diana Vreeland est sans doute la plus grande icône de l’histoire de la presse magazine féminine.

Elle a fait du cheval avec Buffalo Bill. Eté proche de Coco Chanel. A croisé le chemin d’Hitler à Munich (« sa moustache était hilarante »). Et a commencé par tenir un magasin de lingerie dont les plus belles pièces étaient fabriquées en Espagne par des nonnes… Rentrée chez Harper’s Bazaar où elle a encouragé l’extravagance en pleine crise économique, puis rédactrice en chef de Vogue, Diana Vreeland est sans doute la plus grande icône de l’histoire de la presse magazine féminine. Sa petite fille par alliance Lisa Immordino-Vreeland signe un portrait virevoltant de celle qui fit la promotion du premier bikini et clama, avec tout son sens de la formule, qu’on n’avait rien inventé de mieux depuis les gondoles quand est arrivé le blue jean. Une fille de caractère qui a rendu la mode fantaisiste et romantique en ces temps où même les magas glamour racontaient comment on était une bonne épouse et cuisinait une tarte. « La robe n’a pas d’importance. L’important, c’est la vie qu’on mène dedans », disait l’une de celles qui ont inspiré Meryl Streep pour son rôle dans Le Diable s’habille en Prada. Bâti sur des conversations menées dans son salon qu’elle appelait un jardin en enfer, un docu classique rythmé par le peps de son sujet et une chronique en papier glacé du XXe siècle.

  • DOCUMENTAIRE DE LISA IMMORDINO-VREELAND.
  • Ce dimanche 28 septembre à 22h40 sur Arte.

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