Critique

2 garçons, 1 fille, 3 possibilités

Les questions sexuelles, conjuguées au pluriel des genres masculins et féminins, peuvent fournir matière à de bons et même de très bons films. Le scénario nous emmène sur un campus américain, où 3 étudiants vont nouer des rapports sujets à modifications.

Les questions sexuelles, conjuguées au pluriel des genres masculins et féminins, peuvent fournir matière à de bons et même de très bons films. Il suffit de se souvenir par exemple de Closer -Entre adultes consentants, modèle du genre. 2 garçons, 1 fille, 3 possibilités n’est certes pas du même niveau, malgré une situation de départ plutôt prometteuse. Le scénario nous emmène sur un campus américain, où 3 étudiants vont nouer des rapports sujets à modifications. Alex (la fille), Stuart et Eddy se retrouvent à cohabiter dans la même chambre, car l’ordinateur a lu « Alex » comme un prénom masculin… Nos lascars vont devoir s’adapter! Mais ils sont jeunes, prêts à expérimenter, et encore en partie incertains de ce que sera leur orientation affective… De quoi générer un chassé-croisé des désirs que le film d’Andrew Fleming dessine assurément, mais sans aller au bout de ses idées (parfois bonnes), sans surtout réussir la balance idéale entre humour (souvent gras), érotisme (parfois laid malgré une photo soignée) et une émotion qui reste presque totalement absente. Lara Flynn Boyle, révélée par la série télévisée fantastique de David Lynch, Twin Peaks, prend bien la lumière et sème logiquement le trouble chez ses partenaires Stephen Baldwin (un petit frère d’Alec) et Josh Charles.

L.D.

2 GARÇONS, 1 FILLE, 3 POSSIBILITÉS, COMÉDIE DRAMATIQUE D’ANDREW FLEMING. AVEC LARA FLYNN BOYLE, STEPHEN BALDWIN, JOSH CHARLES. 1993. **

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