Le binge-watching, un truc de dépressif?

Taylor Shilling dans Orange is the new black © Paul Schiraldi Photography - Netflix
Flora Eveno Stagiaire

Une étude texane établit un lien entre la dépression et la consommation en masse de séries télévisées.

Quand une personne se sent déprimée, elle a davantage tendance à pratiquer le binge-watching, révèle une étude de l’Université d’Austin. Si l’étude établit un lien entre dépression et binge-watching, rien ne dit que le binge-watching mène à la dépression. Cette pratique, à l’instar des autres binge-drinking ou -eating, consiste à consommer massivement quelque chose (binge signifie « gavage »). Le binge-watcher est ainsi considéré quand il regarde au moins 2 épisodes d’une série à la suite.

Mais avec les plateformes de streaming, la VOD, qui proposent des séries télévisées à la chaîne, difficile de ne pas tomber dans la boulimie, et ça dépressifs ou pas. Quand Netflix met en ligne toute une saison de Orange is the new black , comment résister? La tendance à la surconsommation est finalement partout et le binge-watching n’est sûrement pas la frénésie « binge » la plus nocive. Même si toujours vue d’un mauvais oeil, la pratique qui se généralise est de moins en moins culpabilisante.

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