Critique

[à la télé ce soir] Viral Dreams: génération suspendue

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Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

En phase avec son temps, Viral Dreams conclut sur Arte une soirée spéciale Vaccin et pandémie.

Shakir devait rejoindre l’Europe depuis l’Inde en moto. Jessica, maman célibataire afro-américaine de 23 ans, rêvait d’arrêter le strip-tease et de vendre ses produits cosmétiques. Tina avait signé pour une vie de voyages et de rencontres à bord de son van customisé. Viral Dreams est monté intégralement à partir de séquences que sept jeunes de la génération Z ont tournées et partagées sur les réseaux sociaux en 2020. Elles racontent leurs projets, leurs espoirs, leurs rêves et, inévitablement, l’arrivée du Covid, des restrictions, des confinements. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux atteignait 4,2 milliards dans le monde en 2020. Udi Nir et Sagi Bornstein se servent de leur production pour retracer l’année mouvementée d’une jeunesse hyperconnectée. Le spectateur se retrouve coincé en mer sur un énorme bateau, se promène dans les rues désertes de Paris ou encore en manif après le décès de George Floyd (« vous ne voulez plus de manifestations, arrêtez de tuer des Noirs« ). En phase avec son temps, Viral Dreams conclut sur Arte une soirée spéciale Vaccin et pandémie.

Documentaire d’Udi Nir et Sagi Bornstein. ***(*)

Mardi 21/12, 23h20, Arte.

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