Critique

[À la télé ce soir] Tarzan, le seul, le vrai

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Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

C’est l’histoire d’un champion de natation hongrois devenu un sex-symbol en se promenant torse nu de liane en liane. Celle d’un nageur d’exception (trois médailles d’or aux J.O. de Paris en 1924 et le premier à couvrir le 100 mètres en moins d’une minute) qui est devenu une star d’Hollywood malgré ses piètres talents d’acteur. Le documentaire de Florian Iepan tire le portrait au plus célèbre des Tarzan: l’athlétique Johnny Weissmuller. Légende du sport au XXe siècle, Superman en pagne au cri inimitable, Weissmuller a sauvé avec son frère les passagers d’un bateau qui a chaviré, appris aux recrues de l’US Navy à nager au milieu des flammes et est devenu l’idole d’un pays, les États-Unis, frappé par la crise. Mais il a aussi connu une masse de déboires, un destin tragique, des problèmes d’alcool et les boulots pour has been. Diffusé juste après le film Tarzan trouve un fils, Tarzan, le seul, le vrai aurait pu être passionnant. Il vire trop vite aux affaires de famille et aux histoires de divorces qui ont coûté sa fortune au roi de la jungle… Interviews de ses anciennes femmes et de ses gosses à l’appui.

Documentaire de Florian Iepan. ***

Lundi 13/11, 22h15, Arte.

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