Critique

À la télé ce soir: Mort à Venise

Mort à Venise © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Sur fond de Belle Epoque soigneusement reconstituée, le grand cinéaste Luchino Visconti développe une méditation qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Marcel Proust.

Les accents puissants, déchirants, bouleversants de la musique de Mahler sont à jamais associés au chef-d’oeuvre de Visconti. Le réalisateur italien a lié son film de manière quasi organique aux partitions du compositeur autrichien. Et au souvenir de ses images s’associe inévitablement celui d’un adagio sublime… La source de Mort à Venise est un roman de Thomas Mann, publié en 1912. L’histoire d’un écrivain vieillissant, foudroyé par la beauté d’un adolescent androgyne alors qu’il séjourne dans la « Sérénissime ». Visconti transforme le romancier en musicien pour une adaptation fascinante en tout point. Sur fond de Belle Epoque soigneusement reconstituée, le grand cinéaste développe une méditation qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Marcel Proust. La forme, admirable, et le propos s’épousent idéalement. Et Dirk Bogarde signe une interprétation inoubliable.

DRAME DE LUCHINO VISCONTI. AVEC DIRK BOGARDE, BJORN ANDRESEN, SILVANA MANGANO. 1971.

Ce lundi 18 mai à 20h50 sur Arte.

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