Critique

[À la télé ce soir] Margaret Atwood: de la force des mots

© PETER BREGG PHOTOS
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Robe rouge, coiffe blanche. Ces dernières années, des gens du monde entier ont manifesté avec cet uniforme devenu un symbole de l’oppression et de la résistance. Il est inspiré de La Servante écarlate, série adaptée d’un roman de Margaret Atwood racontant comment dans une société totalitaire misogyne un groupe de femmes se battent contre leur statut d’esclaves sexuelles. Le documentaire de Peter Raymont et Nancy Lang brosse le portrait de cette écrivaine canadienne, fille d’un entomologiste et d’une nutritionniste, qui a grandi dans les bois et vécu dans des tentes. Cette fine observatrice, « une scientifique », qui s’attarde sur les moindres détails. Cette autrice toujours vive et malicieuse de 80 printemps qui a publié 60 livres traduits en 22 langues. Raymont et Lang ont suivi pendant un an Atwood et son mari, décédé depuis. Elle y parle des adaptations au cinéma et en série de son classique et y évoque son nouveau roman qui en est la suite, Les Testaments, né avec l’élection de Trump. Ou encore le côté destructeur de l’homme dont souffre notre planète.

Documentaire de Peter Raymont et Nancy Lang. ***(*)

Mercredi 18/3, 22h50, Arte.

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