Critique

[À la télé ce soir] Les Délices de Tokyo

© AN Film-partners/Comme des Cinema/Twenty Twenty Vision/Shigeki Akiyama
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le film de Naomi Kawase propose une expérience cinématographique d’une rayonnante tendresse, d’une douceur solaire.

Connaissez-vous les dorayakis? Ces pâtisseries traditionnelles japonaises composées de pancakes fourrés à la pâte de haricots rouges confits? Elles valent d’être goûtées, comme se savoure avec délice le film de Naomi Kawase où une femme de 70 ans se présente chez un vendeur de dorayakis pour qu’il l’engage dans son échoppe. Elle dit connaître une recette de pâte aux haricots particulièrement exquise. Laquelle fera craquer des clients de plus en plus nombreux… Par-delà son anecdote minimaliste et des plus sympathiques, Les Délices de Tokyo propose une expérience cinématographique d’une rayonnante tendresse, d’une douceur solaire. Idéalement servie par l’actrice Kiki Kirin (décédée en 2018 à 75 ans), Naomi Kawase adapte subtilement le livre de Durian Sukegawa. Cinéaste poursuivant la tradition japonaise d’une harmonie liant profondément l’humain à la nature et à la spiritualité, elle nous offre 1 heure 53 de bonheur.

Comédie dramatique de Naomi Kawase. Avec Kiki Kirin, Matasoshi Nagase, Kyara Ushida. 2016. ****

Lundi 15/6, 22h45, Arte.

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