Critique

[à la télé ce soir] Les Damnés

© Warner Bros
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Premier film de la trilogie allemande de Visconti, Les Damnés s’avance en film monumental, riche de puissants accents dramatiques, historiques, psychologiques, politiques et sociaux.

En 1933, Hitler arrive au pouvoir en Allemagne. Chez les Von Essenbeck, riche famille d’industriels, l’heure est aux réjouissances pour les uns, à l’inquiétude pour les autres. Aux jeux de pouvoir s’ajouteront des événements tragiques, violents, tandis que le nazisme étend sa domination, menaçant le vieux monde… Premier film de la trilogie allemande de Visconti, comprenant aussi Mort à Venise et Ludwig, Les Damnés s’avance en film monumental (plus de 2 heures 30), riche de puissants accents dramatiques, historiques, psychologiques, politiques et sociaux. Le grand cinéaste italien embrasse son sujet sous tous les angles et signe des images souvent prodigieuses d’intensité. Il s’inspire, dit-on, de la famille Krupp, et de romans de Thomas Mann, Robert Musil et Fiodor Dostoïevski. Une distribution de tout premier plan incarne une galerie de personnages mémorables, dans un classique dont le metteur en scène belge Ivo van Hove signera en 2016 une formidable adaptation théâtrale à la Comédie-Française.

Drame historique de Luchino Visconti. Avec Dirk Bogarde, Ingrid Thulin, Helmut Berger. 1969. ****(*)

Mercredi 20/10, 20h35, La Trois.

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