Critique

[À la télé ce soir] Le Labyrinthe du silence

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

D’une histoire vraie, Le Labyrinthe du silence tire un film passionnant autant que nécessaire.

En 1958, en Allemagne de l’Ouest, un jeune procureur découvre avec effarement des documents impliquant d’anciens SS ayant sévi dans le camp d’extermination d’Auschwitz durant la Seconde Guerre mondiale mais pourtant restés, depuis, à l’abri de toute poursuite. Sa détermination à obtenir un procès sera immense, à l’image des réticences d’une hiérarchie figée dans son refus d’assumer une justice bien myope, voire aveugle à la présence dans le pays de criminels nazis prospères et impunis… D’une histoire vraie, Le Labyrinthe du silence tire un film passionnant autant que nécessaire. Loin de la raideur didactique de certains films-dossiers, Giulio Ricciarelli -dont c’est le premier long métrage- joue la carte de l’empathie pour son jeune protagoniste et d’une tension équivalente à celle d’un thriller. À la conviction (très documentée), le réalisateur ajoute une passion de témoigner qui touche énormément.

Drame historique de Giulio Ricciarelli. Avec Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht. 2015. ****

Lundi 28/9, 20h55, Arte.

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