Critique

[À la télé ce soir] L’Homme qui n’a pas d’étoile

© UNIVERSAL PICTURES/RUSSELL METTY
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Kirk Douglas trouve un de ses meilleurs rôles dans ce western devenu un classique et illustrant de remarquable façon quelques éléments majeurs du genre.

En tête desquels le concept de liberté dans un espace qu’aucune barrière ne vient limiter. La décision prise par un éleveur de faire poser des barbelés autour de sa propriété pour empêcher son bétail de divaguer est en effet à l’origine d’un conflit de voisinage entre propriétaires de ranchs. La patronne de l’un d’entre eux, jouée par Jeanne Crain, engageant au poste de contremaître un cow-boy de passage qu’incarne Douglas. Un homme dont le passé explique qu’il n’aime pas, mais alors pas du tout, les barbelés et les clôtures… King Vidor est un cinéaste au style ambitieux, clair et ample (on lui doit aussi et entre autres La Foule, Duel au soleil et Le Rebelle). Il sait magnifier simultanément le cadre (les paysages superbes du Wyoming) et des interprètes de caractère, qui servent à merveille un récit puissant.

Western de King Vidor. Avec Kirk Douglas, Jeanne Crain, Claire Trevor. 1955. ****

Lundi 21/12, 20h50, Arte.

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