Critique

[À la télé ce soir] En immersion

Pénélope-Rose Lévèque © Emilie de la Hosseraye/Mascar
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Le pôle fiction d’Arte, toujours plus dynamique, délivre sur base régulière des productions françaises souvent qualitatives. Même si l’on se permettra quelques réserves à propos de cette minisérie en trois épisodes.

Imaginée par Philippe Haïm (Les Dalton, Secret Défense ou la série XIII…), En immersion nous plonge dans le monde des nouvelles drogues de synthèse, par l’entremise d’un flic paumé et atteint d’une maladie incurable (Patrick Ridremont). N’ayant plus grand-chose à perdre, si ce n’est sa fille qui, elle aussi, sombre dans les stupéfiants, il se propose d’infiltrer le trafic. Une mission dangereuse qui le poussera au bout de ses limites. Dans le rôle principal, Patrick Ridremont fait le boulot et sauve la mise d’une série très premier degré, qui se prend fort au sérieux dans l’esthétique. Et l’on se dit qu’au lieu de soigner ses effets et de bombarder son intrigue d’une musique un peu pompante, Philippe Haïm aurait mieux fait de se concentrer sur ses fils narratifs et le reste de son casting. Même si on est toujours cent lieues au-dessus de Navarro et des téléfilms policiers d’antan.

MINISÉRIE CRÉÉE PAR PHILIPPE HAÏM. AVEC PATRICK RIDREMONT, OLIVIER CHANTREAU, PÉNÉLOPE ROSE-LÉVÊQUE.

Ce jeudi 7 janvier à 20h55 sur Arte.

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