Critique

[à la télé ce soir] Elvis, That’s the Way It Is

© WARNER BROS
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Dépoussiéré l’an dernier à l’occasion de son cinquantième anniversaire, le film de Denis Sanders présente en toute intimité un Elvis bosseur, décontracté et blagueur.

Alors qu’un biopic sur Elvis Presley est pour le moment en préparation avec Austin Butler (Once Upon a Time… In Hollywood) dans la peau du King, Tom Hanks dans celle de son manager le colonel Parker et Baz Luhrmann à la réalisation, Arte déterre un documentaire d’époque sur le roi du rock’n’roll. Dépoussiéré l’an dernier à l’occasion de son cinquantième anniversaire, le film de Denis Sanders présente en toute intimité un Elvis bosseur, décontracté et blagueur. On est en juillet 1970 à Culver City, Californie. Elvis débarque au volant de sa voiture chez MGM pour trois jours de répétitions filmées. Après dix ans d’absence durant lesquels il s’est surtout consacré au cinéma, le King est remonté sur scène en 1969 et vient de signer un contrat pour plusieurs dizaines de concerts dans un hôtel tout beau tout neuf de Las Vegas. C’est ce convaincant retour aux affaires que raconte Elvis, That’s the Way It Is. Hound Dog, Love Me Tender, Suspicious Minds… Après une demi-heure à retracer les préparations et répétions, Sanders filme sur six représentations les retrouvailles avec le public. Les spasmes savamment étudiés, l’inimitable déhanché et le magnétique pouvoir de fascination. À l’époque, le King a 35 ans et embrasse sur la bouche toutes les femmes en pâmoison des premiers rangs. Pas très instructif mais fascinant…

Documentaire de Denis Sanders. ***(*)

Dimanche 15/08 à 23h05, Arte

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