Critique | Séries/Télé

[à la télé ce soir] Christoph Waltz, un méchant bien charmant

© Paramount Pictures
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Qui se cache derrière le dernier Ernst Stavro Blofeld (l’un des meilleurs ennemis de James Bond), le colonel SS Hans Landa (sadique traqueur de Juifs) et l’impitoyable chasseur de primes Dr. King Schultz? Vous le saurez en regardant ce documentaire de Kurt Mayer et Gabriele Flossmann.

Il brosse le portrait du palmé et oscarisé Christoph Waltz, en racontant l’acteur et le metteur en scène d’opéra, le comédien particulièrement doué pour les langues qui se dit nul en improvisation, l’homme très discret qui apparaît assez rarement en public, le type qui vient du théâtre et de la télé et le gars au sourire ironique qui a amené une nouvelle épaisseur au rôle du méchant sur grand écran. Aidés par des extraits de Big Eyes, Spectre, Inglourious Basterds, Django Unchained, Carnage ou encore du Fidelio qu’il a mis en scène à Vienne, les réalisateurs Robert Dornhelm et Alexander Payne, Diane Kruger et de vieux compagnons de route lèvent le voile sur cet Autrichien de naissance (« c’est un pays catholique, on tient les gens en les traumatisant« ) qui a le même beau-père que Michael Haneke…

Documentaire de Kurt Mayer et Gabriele Flossmann. ***(*)

Dimanche 03/10, 22h35, Arte.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content