Critique

[À la télé ce soir] Akira

Akira © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Adaptant son propre manga futuriste, complexe et tourmenté, paru au Japon à partir de 1982, Katsuhiro Otomo signe un film à l’animation foisonnante, organique.

L’action se déroule en 2019, dans un Tokyo devenu mégalopole corrompue, où l’armée multiplie les expériences parapsychologiques tandis qu’un certain Akira est annoncé comme le Sauveur, le Messie célébré par des groupes religieux. Tetsuo, un jeune motard, se verra malgré lui embringué dans les intrigues d’un monde à l’agonie, faisant des efforts désespérés pour échapper au plus terrible des chaos… Adaptant son propre manga futuriste, complexe et tourmenté, paru au Japon à partir de 1982, Katsuhiro Otomo signe un film à l’animation foisonnante, organique, violente en surface, mais développant sous cette dernière des intentions des plus positives, humainement et politiquement. Souvent génial, parfois confus, Akira pose la question de l’usage qui sera(it) fait de superpouvoirs. Une interrogation au fond familière au pays d’Hiroshima et de Nagasaki…

FILM D’ANIMATION DE KATSUHIRO OTOMO. 1988.

Ce dimanche 12 juin à 22h50 sur Arte.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content