Neil Young pour la 3e fois devant la caméra de Jonathan Demme

Où Neil Young repasse devant la caméra de J. Demme, le fils Bowie s’attaque à un biopic du papa de James Bond, Jonathan Littell raconte sa virée à Homs, Alan Ball revient au cinéma, et Pitchfork rend un bel hommage à Donna Summer. Tout cela en dansant chez les dingues.

Longtemps tenu pour responsable du meilleur concert filmé de l’histoire (Stop Making Sense des Talking Heads et du Tom Tom Club, en 1984), Jonathan Demme revient pour la troisième fois de sa carrière à un autre de ses sujets de prédilection musicale: Neil Young. Après Heart of Gold et Trunk Show, Journeys suit le rockeur canadien sur le chemin qui sépare son domicile de la salle de concert où il acheva sa tournée de 2010, soit 2 heures de route durant lesquelles taper la discute sur son passé et sa vie avant d’interpréter quelques chansons, dont une poignée de classiques. Une certaine idée de la classe tranquille.

http://trailers.apple.com/trailers/sony/neilyoungjourneys/

Après l’excellent et culte Moon et le plus moyen et décevant Source Code, Duncan Jones devrait s’attaquer à un biopic de Ian Fleming, créateur du personnage de James Bond qui fut réellement barbouze au Service Secret de Sa Majesté avant de devenir écrivain à succès. Durant la seconde guerre mondiale, Fleming joua un rôle mineur dans l’opération Enigma, visant à décrypter les codes nazis, et majeur dans la capture de Rudolph Hess, le dauphin d’Hitler. Après le conflit, il travailla plus en retrait, bureaucrate et instructeur, avant de connaître le succès avec ses romans et, dès lors, se retirer en Jamaïque. Est-ce que cela fait un bon pitch?

http://www.variety.com/article/VR1118054266

Parachuté « fin analyste de l’ignominie » après le massif succès des Bienveillantes, Jonathan Littell a passé 15 jours là où le Mal semble de nos jours le plus manifeste. À Homs, en Syrie. Critique du bouquin dans les Inrocks.

http://www.lesinrocks.com/2012/05/19/actualite/jonathan-littell-dans-lenfer-de-homs-11260767/

Une sortie de route, une vraie, c’est d’aller danser dans un hôpital psychiatrique qui, chaque vendredi soir, se transforme en club. Sans pour autant interdire le dancefloor aux locataires naturels des lieux. Cela se passe évidemment en Allemagne et c’est évidemment Vice qui y a dépêché un envoyé spécial.

http://www.vice.com/en_uk/read/inside-the-looney-disco-0000199-v19n5

Sans doute l’un des meilleurs hommages en circulation publiés à l’occasion du décès de Donna Summer, c’est cet article de Pitchfork, qui rappelle le contexte social de son succès, ses points sombres, son rôle dans l’émancipation gay, etc. I feel smart.

http://pitchfork.com/features/afterword/8843-donna-summer/

Cinq ans après Towelhead, passé quasi inaperçu, treize après American Beauty, nettement plus remarqué, voici qu’Alan Ball, entretemps très pris sur deux « petites » séries télé (Six Feet Under et True Blood), se remet à écrire pour le cinéma. Le film, dont on ne sait encore pas grand-chose s’intitulera What’s the Matter with Margie et verra Elizabeth Banks, empêtrée dans un travail ingrat, se mettre à tuer ses collègues. Dans le but de faire rire le public. Une version intello/humaniste d’Horribles Bosses, en d’autres termes…

http://www.filmschoolrejects.com/news/elizabeth-banks-whats-the-matter-with-margie-kerbl.php

Serge Coosemans

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