Les rois de la plage

Alors que les températures chutent avec, par conséquent, le moral des plagistes et des festivaliers, l’indie californienne et ses sons iodés nous aide à tenir le coup et à espérer le retour des beaux jours.

Atmosphère caniculaire, saveurs de saucisses grillées au fond du jardin et King Of The Beach, troisième album des Wavves, qui bourdonne dans les enceintes via son titre éponyme et sa ligne de guitare survoltée tandis que les bermudas s’agitent près de la pompe à bière. Clichés faciles mais néanmoins congrus pour cet album bouillonnant et lumineux, plus difficilement appréciable à l’ombre que sur une plage ensoleillée. Et musicalement ? Ca fonctionne de bout en bout. Les arrangements, d’une simplicité désarmante, transpirent la désinvolture et font mouche sans basculer vers des sonorités putassières. Crade mais mélodique, rétro mais branché, ce King Of The Beach risque de s’imposer, par son efficacité, comme l’album le plus branque et entrainant de l’année.  » Let the sun burn my eyes, let it burn my back « .

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Tout aussi facile d’accès, le premier album de Wild Nothing s’éloigne cependant du brasier noisy asséné par les Wavves pour une dream pop plutôt doucette et rafraichissante. Avec ses mélodies sirupeuses servies par des synthés colorés eighties, Gemini se présente comme un album assez convenu qui laisse rapidement poindre un essoufflement au fil des écoutes. L’entrainante Chinatown ne dénotera cependant pas (trop) entre deux morceaux du dernier Radio Dept. dans vos playlists estivales.

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Difficile de passer à côté du Crazy For You de Best Coast lorsque l’on tente de dresser la bande originale parfaite de cet été 2010. Paru le 27 juillet, cet album estampillé lo-fi se révèle légèrement plus pointu et travaillé que les productions pré-citées. Plus cohérents (répétitifs diront certains), les morceaux des Best Coast accompagnent le mouvement très actuel du  » surf-rock  » lancé par les Dum Dum Girls, Beach Fossils et autres Vivian Girls. Entonnant des paroles niaises sur un chant légèrement poussif (mais maitrisé), Bethany Consentino nous séduit néanmoins et remplit nos chaussures d’un sable coloré dont on n’a finalement pas très envie de se débarrasser.

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François Rapaille (stg)

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