Critique

Arbitrage

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Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Richard Gere surjoue un tantinet le requin aux dents blanches, même si son rôle d’éternel vieux beau pris dans la tourmente lui a valu une nomination aux derniers Golden Globes.

DRAME DE NICHOLAS JARECKI. AVEC RICHARD GERE, TIM ROTH, SUSAN SARANDON. 1H47. SORTIE: 27/02. ***

DRAME | Richard Gere surjoue un tantinet le requin aux dents blanches, même si son rôle d’éternel vieux beau pris dans la tourmente lui a valu une nomination aux derniers Golden Globes. L’acteur enfile ici le costume sur mesure d’un puissant magnat de la finance new-yorkaise gérant en apparence à merveille une existence partagée entre business, épouse (Susan Sarandon), enfants et maîtresse (Laetitia Casta en french beauty bizarrement hystérique). Mais lorsque le drame survient, le masque lissé de l’homme d’affaires à la réussite exemplaire se craquelle, et laisse voir les faux-semblants, les mensonges, les petits arrangements avec la morale, les autres et surtout soi-même. Plus dure sera la chute, donc, pour ce patriarche supposé respectable, dans un thriller dramatique façon mythe d’Icare doublé d’une réflexion en deux temps sur le pouvoir de l’argent. Jusqu’à quel point peut-il tout acheter? Jusqu’à quel point peut-il tout pourrir? Un récit classique mais mené tambour battant, avec une élégante sobriété et juste ce qu’il faut d’ambiguïté, d’aspérités, pour générer une louable réussite, à l’intensité quasiment infectieuse.

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