Critique

Love and Honor

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME ROMANTIQUE | En mâle alpha sûr de sa mâchoire carrée et de ses oeillades minérales, Liam Hemsworth (The Hunger Games) multiplie à l’envi les poses de bellâtre philosophe fasciné par sa propre vacuité dans cette improbable romance sixties s’épanouissant sur fond de conflit vietnamien.

Le tout emballé dans une esthétique de carte postale dont le voile hamiltonien recouvre jusqu’à la guerre elle-même -laquelle semble tout droit sortie d’un catalogue de mode. Tolérable dans une première partie qui joue du clash des cultures entre deux soldats en permission et une communauté de gentils hippies conscientisés sous une pluie d’innocents clichés, le film s’enfonce dans le pur humour involontaire quand il se décide à sortir les violons pour une hallucinante démonstration de guimauve sentimentale aussi moralisatrice que bassement réac -en amour comme à la guerre, l’engagement c’est important.

DRAME ROMANTIQUE DE DANNY MOONEY. AVEC LIAM HEMSWORTH, TERESA PALMER, AIMEE TEEGARDEN. 1H40. SORTIE: 19/06.

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