Critique

Limitless

THRILLER | Une petite pilule et hop, ça fait de vous un brillant écrivain alors que vous étiez plutôt raté auparavant. Un scénario facile, qui ne fait pas un excellent film, loin s’en faut. Truffée de longueurs et d’incohérences, la fable gentiment amorale reste toutefois regardable.

Ecrivain raté, loser patenté, Eddie Morra (Bradley Cooper, vu notamment dans The Hangover) végète à New York au lendemain d’une rupture qui le laisse complètement désemparé. Mais quand son ancien beau-frère l’initie à une substance d’un genre nouveau, le NZT, à même de décupler les facultés intellectuelles, Eddie relève la tête et mord la Grosse Pomme à pleines dents. Le rêve, hélas, ne tarde pas à virer au cauchemar…

Au rayon seconds rôles, Robert De Niro a la grimace quasi sobre et on retrouve avec beaucoup de plaisir la jeune Abbie Cornish (l’amoureuse transie du Bright Star de Jane Campion). Truffé de longueurs, d’incohérences et d’effets visuels en toc censés figurer les effets de la drogue, Limitless ne tarde pas ceci dit à laisser voir les siennes, de limites. La fable, gentiment amorale, reste toutefois regardable, à défaut, loin s’en faut, de rendre accro.

Limitless, thriller de Neil Burger, avec Bradley Cooper, Abbie Cornish, Robert De Niro. 1h37.

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N.C.

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