Critique

À la télé ce mercredi soir: Quand je serai dictateur

Quand je serai dictateur © DR
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

C’est une expérience pour le moins particulière à laquelle se livre Yaël André dans ce Quand je serai dictateur au titre particulièrement peu représentatif.

C’est une expérience pour le moins particulière à laquelle se livre Yaël André dans ce Quand je serai dictateur au titre particulièrement peu représentatif. Piochant dans des centaines de films amateurs, la réalisatrice remonte, recrée, relance le souffle de ces instantanés de vie en apposant au collage hétéroclite qu’ils sont devenus une nouvelle signification. Celle d’une histoire d’amour brisée par un suicide et des univers parallèles dans lesquels ledit amour pourra quand même continuer à se développer. Usant d’une voix off quasi enfantine sur des images qui, forcément, ne collent pas toujours à ce qui est dit, Yaël André invente un monde à la fois onirique et philosophique. C’est tantôt un peu déstabilisant, tantôt un peu hermétique, mais si l’on se laisse bercer par ce film complètement atypique, la récompense peut être au rendez-vous. Présenté dans la case « Fenêtre sur doc » dédiée aux documentaires de création, Quand je serai dictateur ne manquera en tout cas pas de vous surprendre.

  • DOCUMENTAIRE DE YAËL ANDRÉ.

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