Critique

Persepolis

Marjane Satrapi a la bonne idée de coucher sur pellicule ce qu’elle avait déjà publié en bande dessinée. Un véritable chef d’oeuvre.

PERSEPOLIS, FILM D’ANIMATION DE MARJANE SATRAPI, VINCENT PARONNAUD. 2007. ****

Ce mercredi 25 janvier à 20h35 sur Arte.

C’est au Festival de Cannes, avec un Prix du Jury à la clé, que Persepolis entama sa brillante trajectoire internationale. Film clairement autobiographique, il adapte 4 albums de BD portant le même titre, en alliant propos percutant et originalité formelle pour narrer l’enfance et l’adolescence d’une Iranienne sous les férules successives de la dictature du Shah et des théocrates fondamentalistes. Un film à la première personne, un récit d’apprentissage, mêlé de conte initiatique, et remarquablement réalisé par Marjane Satrapi (l’auteure de la bande dessinée) et son complice Vincent Paronnaud. Ce portrait d’une gamine rebelle utilise volontiers l’arme de l’humour, de l’ironie et de la dérision. Le rire est ici subversif et libérateur. Mais douleur et tendresse y ont aussi leur place, achevant de faire de cet essai une grande et belle réussite!

Louis Danvers

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