Le Weboscope du lundi 17 mai

Où c’est cinéma avec Troll 2 et Cannes et puis aussi musique avec Front 242 et l’hymne de la Coupe du Monde.

Chaque année la même affaire, chaque mois de mai le même cinéma. C’est Cannes, coco, et on ne sait plus par quel angle à priori original l’aborder tant tout y a déjà été fait et refait 3 trillions de fois : laisser la parole aux starspotteuses, aux losers du 7ème art, aux purs barakis, aux cinéastes déviants, au personnel du Negresco, aux petits mains de la construction de yachts, aux portiers des soirées privées, aux pro Polanski, aux contre Polanski, à ceux que le volcan fait flipper, aux autres qui en sniffent les cendres, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc, etc… Autre option tout aussi habituelle des gens de médias un poil fainéants : laisser causer le Cannois pur jus, de préférence interviewé dans un rade de maraîchers à peu de kilomètres mais bon nombre d’années-lumières de toute idée de glamour. Zyva, Madame Michu, tiens le microphone !

http://www.rue89.com/le-festival-de-cannes-2010/2010/05/15/les-cannois-et-la-quinzaine-le-festival-on-le-laisse-aux-etran

Depuis maintenant un petit paquet d’années, Jean-Luc De Meyer, surtout connu pour officier à la place de chanteur dans le groupe Front 242, tient un blog plutôt comique aux antipodes de l’image de  » gros lourds austères  » que les papes de l’electronic body music se traînent encore parfois. De Meyer aime y pratiquer une écriture ludique, héritière de la pataphysique et de la littérature sous contrainte chère à George Perec. Entre poésies et vacheries, il s’y raconte aussi de temps à autre des anecdotes au sujet des nombreuses prestations scéniques de Front 242, groupe qui tourne aujourd’hui encore énormément malgré ses 30 ans d’existence. Il a ainsi dernièrement été expliqué comment un band par essence électronique s’est retrouvé quasi en tête d’affiche d’un festival de heavy-métal et a réussi à sinon mâter les chevelus adorateurs du diable, du moins à leur statuer qu’il n’est jamais très judicieux d’envoyer des mottes de terre à la tête de chanteurs dont l’un pratique le foot et l’autre le handball!

http://jldm2.skynetblogs.be/post/7885112/ou-lauteur-souligne-linteret-manifeste-pour-l

Fallait bien que la Coupe du Monde s’entache de quelques scandales et polémiques. En attendant, les péripatéticiennes, la drogue et le dopage, voici qu’il semble déjà très probable que l’hymne officiel du Mondial ne serait que l’affreux plagiat d’un tube camerounais. Pas besoin de s’appeler Colombo pour avoir un avis sur la question…

http://www.slate.fr/story/21311/lhymne-de-la-coupe-du-monde-plagie-sur-un-tube-camerounais

Aux Etats-Unis, selon un large consensus, l’un des  » meilleurs mauvais films  » du monde est une grosse betterave datée de 1991 répondant au doux titre de Troll 2. Un article récent de Salon nous en explique le pitch, les tenants, aboutissants, le culte, les fans et les raisons qui font qu’un film encore plus nul que du Ed Wood soit aujourd’hui mis sur un tel piédestal, certes ironique. Aaaah, l’ironie…

http://www.salon.com/entertainment/movies/our_picks/index.html?story=/ent/movies/review/2010/05/14/best_worst_movie

Serge Coosemans

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