VIDEO. Richard Matheson était (aussi) une légende du cinéma

Richard Matheson, célèbre écrivain de science-fiction et maître de l’épouvante, décédé le 23 juin, a aussi eu ses heures de gloire au cinéma et à la télévision. Retour sur ses principaux succès.

« Père des zombies », « génie de l’épouvante », « maître de la science-fiction ». L’écrivain et scénariste Richard Matheson, décédé dimanche 23 juin, avait bien des noms. Il avait également une horde de fans fidèles, admirateurs de ses romans comme de ses scénarios écrits pour la télévision ou le cinéma. En témoignent d’ailleurs les nombreux tweets publiés après l’annonce de sa mort.

Car Richard Matheson, c’est bien sûr une quinzaine de romans et de nombreuses nouvelles, parfois adaptés sur grand écran, mais aussi des dizaines de scénarios pour des séries ou des films. L’occasion de découvrir ou redécouvrir son oeuvre.

Richard Matheson is a legend

Côté cinéma, impossible de passer à côté de son roman Je suis une légende (I am a legend), adapté trois fois au cinéma (en 1964 par Sidney Salkow, en 1971 par Boris Sagal et en 2007 par Francis Lawrence). Voir la bande-annonce du film de 2007, avec Will Smith:

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Autre roman immanquable, L’homme qui rétrécit (The Shrinking Man), réalisé par Jack Arnold en 1957 et adapté (scénario) par Matheson lui-même.

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L’écrivain sera même à l’origine du film de Georges Lautner, Les Seins de glace (1974), qui s’est inspiré de son roman Someone is Bleeding!.

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Sans oublier, Quelque part dans le temps (Somewhere in time), réalisé par Jeannot Szwarc en 1980 et adapté encore une fois par Matheson, tiré du roman Le jeune homme, la Mort et le Temps.

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Et comme une carrière ne peut pas forcément être ponctuée seulement de chef-d’oeuvres, Richard Matheson a également écrit le scénario des Dents de la mer 3. Pas forcément sa plus belle réussite. Même si le film a tout de même ses défenseurs, comme sur Express Yourself.

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The Twilight Zone, Startrek, Duel

En plus de ces innombrables adaptations au cinéma, Richard Matheson a également beaucoup travaillé pour le petit écran. Il a notamment participé à l’écriture de plusieurs scénarios de La Quatrième dimension (The Twilight Zone). L’épisode le plus connu (et le plus apprécié) étant probablement Nightmare at 20,000 Feet, avec William Shatner. (plus connu sous le nom de Capitaine Kirk, dans Star Trek).

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Comme si ça ne suffisait pas, Richard Matheson a également accroché un scénario de la légendaire série Star Trek a son tableau de chasse, celui du cinquième épisode de la première saison de Star TrekL’imposteur (The ennemy within), diffusé le 6 octobre 1966. Dans cet épisode, le Capitaine Kirk se retrouve séparé en deux, un Kirk maléfique, l’autre bienfaisant. Si le « bon Kirk » déteste son double maléfique et voudrait la détruire, il se rend vite compte qu’il doit tout de même trouver un moyen de re-fusionner avec lui… et ainsi redevenir lui-même.

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Mais si on ne devait retenir qu’un seul des scénarios pour une oeuvre diffusée sur le petit écran, ce serait probablement celui de Duel, diffusé en 1971, le téléfilm (porté au cinéma ensuite) qui a véritablement lancé la carrière de Steven Spielberg.

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Génial et pourtant méconnu

Malgré ce palmarès si impressionnant, ses si nombreux romans, nouvelles et scénarios, Matheson, qui appartient à la génération du maître Isaac Asimov(Fondation, Les Robots) ou du fantastique Philip K. Dick (Blade Runner), n’a jamais connu le même succès qu’eux. Comme le note Le Figaro, il n’a d’ailleurs jamais vraiment compris pourquoi il était « si mal traité par le grand public ».

Peut-être que son oeuvre, fondée sur le doute de soi, lui a porté malheur… Les grands en tout cas ne s’y sont jamais trompés. Steven Spielberg en premier, et lors d’un dernier hommage publié dans le Hollywood Reporter.

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