Critique

À la télé ce mercredi soir: La dame de Windsor

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

En Angleterre, en 1861, la cour et le gouvernement sont en émoi. Suite à la mort de son époux, le prince Albert, la reine Victoria reste murée dans sa douleur et refuse d’exercer ses devoirs publics. Sa popularité auprès du peuple britannique faiblit et les appels pour abolir la monarchie se font entendre.

Ce film historique éminemment british offre à Dame Judi Dench (elle doit être appelée ainsi depuis son anoblissement par la reine d’Angleterre), interprète internationalement connue pour son personnage de « M » dans les derniers films de James Bond, un rôle à la mesure de son immense talent. Cette grande dame du théâtre britannique est aussi une actrice de cinéma qui brille dans des rôles sérieux, profonds. C’est le cas dans l’attachant La Dame de Windsor, évocation du destin de la Reine Victoria, devenue veuve mais qu’un intendant écossais à la personnalité originale va tirer de son deuil. Au point qu’on leur soupçonnera bien plus que des rapports protocolaires. Billy Connelly donne une réplique vigoureuse, remarquable, à une Judi Dench au sommet de son art d’interprète. Un Golden Globe, un BAFTA Award (l’Oscar british) et une nomination à l’Oscar viendront consacrer la performance de l’actrice.

Drame historique de John Madden. Avec Judi Dench, Billy Connelly, Geoffrey Palmer. 1997.

Ce mercredi 19 juin à 20h50 sur Arte.

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