Critique

Groupies – Les chasseuses de stars

© NPR/Baron Wolman
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Confidentes, amies, amantes… Elles ont côtoyé les Doors, les Byrds, les Rolling Stones, Pink Floyd et autre Jimi Hendrix de près. De très près.

DOCUMENTAIRE D’ADRIAN STANGI. ***

Ce samedi 8 décembre à 22h15 sur Arte.

Confidentes, amies, amantes… Elles ont côtoyé les Doors, les Byrds, les Rolling Stones, Pink Floyd et autre Jimi Hendrix de près. De très près. C’était un autre monde, un autre temps. Une époque où les stars du rock restaient accessibles. Où elles n’étaient pas protégées par des armées de gardes du corps et de managers. Où elles vivaient encore sur la même planète que ceux qui leur achetaient des disques. Consacré comme son nom l’indique aux groupies, ce documentaire d’Adrian Stangi rencontre et raconte Pamela des Barres, Cynthia Plaster Caster et l’Anglaise Jenny Fabian. La première, auteur de Confessions d’une groupie, est la plus célèbre d’entre toutes. Elle compte Jim Morrison, Mick Jagger, Jimmy Page et Keith Moon à son tableau de chasse… La deuxième à qui Kiss a écrit une chanson et un membre des Byrds appris que le sexe ne servait pas qu’à se reproduire mais aussi à prendre du plaisir, s’est taillé une réputation en moulant les pénis de ses héros. La troisième est une petite mémé british qui a l’air gaga (les restes du LSD?) et a passé du bon temps avec Syd Barrett, des membres des Animals et de The Soft Machine.

Profil innocent à l’origine, très vite associé au sexe ensuite, la groupie était considérée par les féministes comme une fille exploitée. Elles s’affirment ici comme des femmes qui savaient ce qu’elles voulaient et le prenaient. Etrange plongée dans les coulisses du rock’n’roll et le lit de ses stars.

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