Critique

Les yeux de sa mère

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DRAME | Un écrivain assez peu scrupuleux entre par effraction dans la vie d’une journaliste vedette pour en écrire une biographie non autorisée. Dans Les yeux de sa mère, Nicolas Duvauchelle évolue une fois de plus à l’instinct, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Mais le film ne convainc malheureusement pas vraiment.

Flairant le sujet en or, Mathieu, un écrivain sans scrupules (Nicolas Duvauchelle), infiltre l’environnement d’une journaliste vedette de la télé (Catherine Deneuve) et de sa fille, danseuse (Géraldine Pailhas), afin d’en écrire la biographie non autorisée. Entré par effraction dans leurs vies, il va rouvrir l’album d’une histoire familiale complexe, naviguant à vue sur une mer de secrets ne semblant se dévoiler que pour mieux se dérober.

Troisième long métrage de Thierry Klifa, Les yeux de sa mère s’inscrit dans un air du temps cynique en même temps qu’il puise à la manne intemporelle du mélodrame. La présence au générique de Marisa Paredes accrédite d’ailleurs l’idée d’une filiation putative avec Pedro Almodovar. On est loin du compte, cependant, même si ce film surchargé aurait pu s’intituler Tout sur les mères, un programme malheureusement débité au gré d’un scénario trop mécanique pour qu’y affleure l’émotion…

Les yeux de sa mère, drame de Thierry Klifa, avec Catherine Deneuve, Nicolas Duvauchelle, Géraldine Pailhas. 1h45.

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Jean-François Pluijgers

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