Critique

Michael Jackson, the Immortal World Tour

© Cirque du Soleil

Une journée quasi complète dédiée à la mémoire du King of Pop, sur Arte. Trois ans déjà que Michael Jackson s’en est allé faire des moonwalks au Paradis. Ça se célèbre!

MICHAEL JACKSON, THE IMMORTAL WORLD TOUR, DOCUMENTAIRE D’ADRIAN WILLIS. ***
Ce dimanche 24 juin à 20h40 sur Arte.

Si, après ce tour de force, il est encore possible de vous prendre en défaut sur la vie du King of Pop, c’est que 1) Vous avez passé votre journée loin de la télévision, à vivre des vraies choses – ce qui est une option fort respectable 2) Que vous le faites exprès – ce qui est respectable, mais demande une explication convaincante. Arte célèbre en effet Michael Jackson en décortiquant tous les aspects de sa vie et de son mythe, entre 14h20 et 1h45… Près de 12 heures durant lesquelles le tumultueux parcours de l’artiste pop le plus incontournable de l’Histoire, disparu le 25 juin 2009, sera passé au crible. Mention spéciale à l’excellent magazine dominical Personne ne bouge qui, à 18h45, mettra tout son décalage (on y interviewera notamment un medium qui prétend parler avec la star défunte, laquelle écouterait… les Gipsy Kings au Paradis!) et son humour au service, notamment, du Michael danseur éblouissant et du Michael clippeur avant-gardiste, dans un hommage aussi amusant que sincère. On notera également, à 14h20, la très bonne évocation du « duel » que se livrèrent, durant les années 80, Michael Jackson et Prince. Deux figures incontournables, aussi géniales l’une que l’autre, mais dans des registres un peu différents…

Curieusement, la chaîne franco-allemande a choisi de placer en prime time un documentaire dans lequel l’interprète de Thriller n’intervient… que très peu. Michael Jackson, The Immortal World Tour s’intéresse à la nouvelle création gargantuesque du Cirque du Soleil, en captant sur le vif les différentes étapes qui menèrent à la concrétisation de cet énorme projet (60 millions de dollars de budget tout de même, à rentabiliser en quatre ans de tournée mondiale).

La soirée s’achèvera sur deux longs métrages au générique desquels figure Michael: The Wiz, remake sauce funky du célèbre Magicien d’Oz, et Miss Cast Away and the Island Girls, curiosité loufoque qui voit l’Homme aux Gants interpréter (pour de vrai?) un… missionnaire envoyé par le Vatican pour sauver des mannequins menacées par des cochons préhistoriques géants. Comme quoi, sacré Michael, à bizarre, bizarre et demi!

Guy Verstraeten

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