Critique

Apple, la tyrannie du cool

De la petite entreprise informatique des débuts jusqu’à la multinationale d’aujourd’hui, la marque à la pomme a croqué le marché grâce à ses choix esthétiques, un marketing émotionnel et une indéniable inventivité technologique.

On commence par la fin. La mort de Steve Jobs, relayée dans tous les médias, partout, tout le temps. Forcément. L’homme a révolutionné l’informatique et l’informatique a révolutionné nos vies. A 56 ans, le fondateur d’Apple a laissé un gros vide et de grosses machines pour le remplir. Puis, rapidement, le documentaire se place à la première personne. Et tente de décrypter pourquoi, depuis sa création dans un garage aux vapeurs d’LDS, la marque à la pomme s’est érigée en religion. De symbole de la contre-culture, Apple (et ses nombreux produits d’appel iPod, Mac, iPad, etc.) est devenue l’une des plus fortes marques au monde, reflet, au final, d’un modèle absolument consumériste qu’ont finit par adopter ses créateurs. Avec un peu de maladresse (la voix off est parfois pénible), les auteurs de ce documentaire en mouvement nous lancent dans le traditionnel voyage histoire-témoignages-analyses périphériques, de manière plutôt convaincante.

G.V.

APPLE, LA TYRANNIE DU COOL, DOCUMENTAIRE DE SYLVAIN BERGÈRE ET DIMITRI KOURTCHINE. ***
Ce vendredi 25 novembre à 21h35 sur La Deux.

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