S.O.D.A.

Dans S.O.D.A., Kev Adams recycle les thèmes chers aux teen soaps: comment perdre son pucelage, les parents ils sont trop lourds, Jenna voudra-t-elle m’accompagner au bal du lycée…?

Kev Adams, il a même pas 20 ans, une drôle de coiffure en crin de mammouth, et 433.000 fans sur Facebook. Ça tombe bien, Facebook, il kiffe trop, il a même fait un sketch dessus, et sur Youtube il atteint 1.200.000 vues.

C’était chez Ruquier, dans l’émission On ne demande qu’à en rire, un télé-crochet humoristique de France 2 qui l’a définitivement propulsé au rang de star, tant et si bien qu’il a dû quitter l’émission parce qu’il était appelé sur un tournage. Précisément: l’enregistrement de S.O.D.A. (l’anacyclique d' »ados ») pour M6.

Kev, dans la série comme dans ses sketches (il est actuellement en tournée promo pour son DVD The Young Man Show, et le dédicaçait ce vendredi à Bruxelles), il s’adresse aux jeunes. Il dit « Attention j’ai absolument rien contre les personnes âgées, moi aussi un jour j’aurai 35 ans » et il se moque de l’Alzheimer.

Dans S.O.D.A., il recycle les thèmes chers aux teen soaps: comment perdre son pucelage, les parents ils sont trop lourds, Jenna voudra-t-elle m’accompagner au bal du lycée…?

Rien de très novateur dans tout ça, rien de très fin non plus (certains lui reprochent d’ailleurs de caricaturer l’âge bête en en brossant un portrait vraiment bête, pour le coup -la capsule élude en effet pas mal de pans de la vie adolescente, du questionnement sur la sexualité à celui sur la citoyenneté), mais un enchaînement de gags et de « punchlines » efficaces, qui font marrer les plus jeunes.

Ici, il y a son pote qui s’éclate le nez contre un mur lors d’une expérience pseudo-scientifique, là il se demande avec sa bande quel prénom féminin lui irait le mieux…

A voir pour s’enquérir du phénomène, que les plus de 30 ans ne peuvent pas connaître, et que les moins de 20 ans ne peuvent pas ne pas connaître.

Myriam Leroy