Le Bad Sex Awards traque les pires scènes de sexe dans les livres

Une visiteuse plaisante avec une poupée gonflable pendant la foire "Erotika" à Sao Paulo, le 4 avril 2013. Photo d'illustration. © REUTERS/Paulo Whitaker

Literary Review, une revue littéraire anglaise, vient d’annoncer sa présélection des huit livres pour le Bad Sex in Fiction Awards. Un prix « récompensant » les pires scène de sexe dans les romans modernes.

Huit lauréats, un seul élu. La 21e édition du Bad Sex Awards -un prix récompensant les pires scènes de sexe dans les livres- sera remis le 3 décembre prochain par Literary Review. En attendant, la revue littéraire anglaise a annoncé sa shortlist de huit livres. Parmi eux, un auteur français… Eric Reinhard :

  • My Education, de Susan Choi
  • The Last Banquet, de Jonathan Grimwood
  • House of Earth, de Woody Guthrie
  • Motherland, de William Nicholson
  • The World Was All Before Them, de Matthew Reynolds
  • The City of Devi, de Manil Suri
  • Secrecy, de Rupert Thomson
  • The Victoria System (Le Système Victoria), d’Eric Reinhardt

« Le but de ce prix (créé en 1993) est d’attirer l’attention sur les passages grossiers, mal écrits, où l’utilisation d’expressions et de descriptions répétitives n’a aucun fond (mauvais jeu de mots à dessein, ndlr) dans les romans modernes… et d’y mettre un terme », explique Literary Review. Tous les romans sont concernés, sauf « la littérature pornographique » et « érotique » type 50 nuances de Grey, expliquent les organisateurs.

Mon sexe baignant dans la joie comme un poisson dans l’eau.

Ce prix, remis traditionnellement à Londres, est censé être moqueur mais sans méchanceté (à la manière des Gérard de la politique). Il ne fait pas pour autant plaisir à recevoir… L’année dernière, le Bad Sex Awards avait été remis à Nancy Huston pour Infrarouge, dans sa version française, pour le passage suivant: « Je ne me fatiguerai jamais de cette fluidité argentée, mon sexe baignant dans la joie comme un poisson dans l’eau ».

L’auteur aurait pu rejeter la faute sur son traducteur, sauf que c’est Nancy Hudson elle-même qui s’est occupée de la traduction, rappelait alors Actualitté, qui en profitait pour livrer un autre passage du livre: « C’est là que je prends ma photo. De l’intérieur de l’amant. Le Canon fait partie de mon corps. C’est moi, la pellicule ultrasensible. Capturant l’invisible, capturant la chaleur. » On comprend mieux pourquoi les auteurs viennent donc rarement chercher leur prix.

Literary Review a également publié une vidéo (en anglais) pour expliquer comment ils « chassent le mauvais sexe »:

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Sur son compte Twitter, la revue propose aussi plusieurs extraits.

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