Pukkelpop J1 – Le rêve de Darwin

Darwin Deez met le Club dans sa poche avec des chorégraphies cheap et une pop de Strokes joyeux et foutraques.

Merde. Deux bières dans les mains. Le téléphone vibre. Un SMS. Darwin Deez ? On m’aurait plongé dans la quatrième dimension ? J’ai pas ce type dans mon répertoire.  » Pukkelpop Illuminati ! Darwin Deez is in this Bitch. The Club at 16.00. Come alone. «  Le New Yorkais fait du racolage text(o)uel et ça a plutôt l’air de marcher. Il y a du monde au balcon.

Nic Offer de !!! pratique la danse du pingouin. Jon Spencer a piqué le jeu de jambes d’Elvis. Tandis qu’Alan Donohoe des Rakes, et plein d’autres encore, gesticulent comme Ian Curtis. Darwin Deez, qui ne voulait pas rester sur le carreau, au bord du dancefloor, a lui aussi ses petites chorégraphies. Et si elles sont à deux balles, elles mettent grosso modo plus d’ambiance que la plupart de ses morceaux de pop sucrées pour Strokes hippies fans de MGMT. Un concert de Darwin, c’est avant tout rigolo. La guitariste, surexcitée, promène sa gratte jaune et sa casquette rose fluo aux quatre coins de la scène. Darwin agite ses bouclettes sur des danses aussi branques que sa musique. Et pourtant, tout ça a son charme. Provoque un sourire un peu benêt. Surtout quand les zigotos balancent le Walk like an egyptian des Bangles.  » Cette chanson est pour les femmes célibataires. Que les femmes célibataires lèvent la main. Les mecs ? Vous avez repéré ? «  Avec Up in the clouds (pop song à la Phoenix), Constellations, et Radar Detector, le farfelu, adorateur de Baba, conquiert quelques nouveaux disciples et les appelle à acheter des t-shirt. Pourquoi pas ? Ca ferait bien. Dans la penderie. A côté de celui d’Iron Maiden.

Julien Broquet, à Kiewit

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