Critique | Livres

L’ostie d’chat

Québécois dans le propos et le vocabulaire, cet album faussement léger dépeint avant tout les vicissitudes de la vie en société, petits mensonges et grandes tromperies compris.

L’OSTIE D’CHAT, DE IRIS ET ZVIANE, ÉDITIONS DELCOURT. ***

Tranches de vie de jeunes adultes à la recherche d’un avenir plus ou moins serein, L’ostie d’chat est dessiné et raconté à l’arrache, comme si le temps de l’insouciance était compté. Fil conducteur dans ce récit multiple: un félin domestique (abandonné par un colocataire) qui a vu passer l’ensemble des protagonistes de l’histoire dans l’appartement commun. On y parle fesses, bien entendu, mais aussi angoisses existentielles et petits pépins domestiques. Des toilettes bouchées à la disparition du poivre, les anecdotes sont autant de façons de dépeindre les différentes approches pour aborder un problème. Québécois dans le propos et le vocabulaire, cet album faussement léger dépeint avant tout les vicissitudes de la vie en société, petits mensonges et grandes tromperies compris.

V.G.

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