Bons plans sorties pour le week-end du 24 au 26 août

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Derniers festivals de l’été, City Sonic, sorties ciné, expos ou scènes… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel et vous propose le meilleur du week-end.

MUSIQUE

Feest in het Park
Où: Oudernaarde
Quand: du 23 au 26 août
Quoi: Lancé en 1996 en Flandre-Orientale, le FIHP est resté de dimension modeste, cultivant les musiques tropicales dont la branche jamaïcaine est cette année fleurie avec Beenie Man et Sizzla. Répondent également à l’appel: Cassius, The Dandy Warhols, Groove Armada et une grosse délégation de groupes flamands.
www.feestinhetpark.be

City Sonic
Où: Mons, Huy et Bruxelles
Quand: du 23 août au 15 octobre
Quoi: Dix éditions. Dix éditions cette année que City Sonic nous promène avec ses parcours sonores gratuits et ses projets barjots. Et s’exporte aujourd’hui à Bruxelles et Huy pour faire réfléchir nos oreilles. Croise les musiques d’aujourd’hui, les arts visuels et numériques pour mieux métamorphoser l’espace urbain.
www.citysonic.beNotre article

Cabaret Vert
Où: Charleville-Mézières, France
Quand: du 23 au 26 août
Quoi: À deux pas de la frontière franco-belge, Charleville-Mézières où se tient pour la huitième année l’éco-festival Le Cabaret vert. Qui a le bon goût de mélanger idéologie responsable et affiche rock/pop de qualité: Franz Ferdinand, The Dandy Warhols, Daniel Darc ou encore Public Enemy et Joeystarr. Et où le ticket combi coûte le même prix qu’une journée de festival à Werchter… Qui a dit bon plan?
www.cabaretvert.be

PIAS Nite
Où: Openluchttheater Rivierenhof, à Deurne
Quand: samedi 25 août
Quoi: En février dernier, le label PIAS fêtait ses 30 ans en grandes pompes avec une grosse bamboule à Tour & Taxis. Il remet ça avec une nouvelle PIAS Nite, plus modeste, mais proposant toujours une série de noms intéressants. Pour le coup, l’enseigne bruxelloise se délocalise même le temps d’un soir à Anvers. L’endroit est parfait: le théâtre de verdure du Rivierenhof, domaine provincial de Deurne, est un écrin magique pour une sortie musicale estivale. Le programme se déroulera en quatre actes: les jeunes espoirs d’Oscar and the Wolf, Andy Burrows (Razorlight, We Are Scientists), la pop folk de Lisa Hannigan, et surtout un nouveau passage du toujours aussi crucial Josh T. Pearson.
www.openluchttheater.be

Kidzik
Où: Ferme du Biéreau, à Louvain-la-Neuve
Quand: du 25 au 28 août
Quoi: Louvain-la-Neuve n’est pas à proprement parler la ville la plus rock’n’roll du pays. Encore moins l’été venu, une fois que les étudiants ont déserté la ville en masse. Alors, histoire de profiter de l’ambiance 100% familiale qui règne encore en cette fin d’été, la Ferme du Biéreau organise un festival entièrement consacré aux enfants. Au programme: Henri Dès, André Borbé, Les Chèvres à pull… et une kyrielle d’ateliers musicaux destinés aux tout-petits.
www.kidzik.be

CINÉMA

A Simple Life ***
En salles depuis le 22 août
MÉLODRAME | La cinéaste hongkongaise Ann Hui signe un drame sobre et émouvant autour du lien unissant un homme dans la fleur de l’âge et sa domestique vieillissante. Avec Deanie Ip, magnifique.
Notre critique

Mobile Home ***
En salles depuis le 22 août
COMÉDIE | Chronique drôle (souvent très drôle!) et tendre des mésaventures de deux jeunes adultes encore un peu ados dans leur tête et rêvant de grand départ pour une vie de liberté sur la route, Mobile Home touche et amuse d’autant plus que situations et personnages y respirent la justesse.
Notre critiqueNotre interview de François Pirot

Du vent dans mes mollets ***
En salles depuis le 22 août
COMÉDIE | Au départ, il y a la pièce, le roman et la bande dessinée de Raphaële Moussafir. Et une coïncidence heureuse, quand l’auteure dit à Carine Tardieu, qui voulait en faire l’adaptation, que les droits avaient été acquis par des producteurs que la réalisatrice connaissait, et avec lesquels elle avait évoqué une possible collaboration. Ainsi né dans un contexte de désir commun et de complicité, le film qui sort aujourd’hui ne manque pas de refléter ce bonheur de faire et de partager.
Notre critique

ParaNorman (L’Étrange pouvoir de Norman) ***
En salles depuis le 22 août
ANIMATION | Opérer le mariage du film de zombies et de l’animation à vocation familiale n’était pas chose évidente. ParaNorman relève le défi avec une inventivité louable, propre à réjouir tout à la fois les amateurs de fantastique et une jeune génération que Tim Burton et quelques autres ont largement familiarisée avec l’étrange et le délicieusement inquiétant.
Notre critique

EXPOS & SCÈNES

Construire le paysage (exposition collective)
Où: Espace photographique Contretype, à 1060 Bruxelles
Quand: jusqu’au 16 septembre
Quoi: Contretype participe depuis 2008 au programme « Résidences d’artistes » mis en place par la Commission Communautaire française à Bruxelles. Grâce à cette mission d’accueil, le lieu a amassé au fil du temps une collection d’oeuvres signées par des artistes venus des quatre coins du globe. Construire le paysage propose une sélection de photographies acquises récemment par ce biais. Celles-ci sont reliées par un fil rouge de « regard sur la ville empreint de subjectivité » éloigné des habituels propos documentaires. Au programme: Elina Brotherus (Finlande, 1972), JH Engström (Suède, 1969), Sébastien Camboulive (France, 1972), François Goffin (Belgique, 1979) et Isabelle Hayeur (Québec, 1969).
www.contretype.org

Bamako Encounters: Pan-african photography (exposition collective)
Où: Tour & Taxis, à Bruxelles
Quand: jusqu’au 26 août
Quoi: Alors que le rythme de programmation des expositions faiblit, il est plus que nécessaire de rappeler un évènement relativement peu évoqué jusqu’ici et qu’il serait pourtant coupable de manquer: la présentation, dans les bâtiments de Tour & Taxis et sous le label Bozar, des images de la Biennale 2011 de Bamako. A l’heure d’un certain nombrilisme occidental inflationniste en matière de création artistique, on ne peut que se réjouir de cet évènement « made in Mali since 1994 » qui rafraîchit l’oeil en même temps qu’il lève le voile sur la production créative contemporaine du continent africain. Ce, à travers 281 photos et 10 installations vidéo d’artistes de générations, de renommées et de milieux différents, mais qui, pour la plupart, vivent et travaillent en Afrique. Parmi les différentes séries représentées, une intéressante place est faite au travail de Pieter Hugo, photographe sud-africain appartenant à la génération post-apartheid. Hugo fait exploser tous les clichés et les cartes postales que l’on a coutume de déballer quand il s’agit d’évoquer visuellement le continent fantôme. C’est très clair avec Permanent Error, une série prise sur le vif du bidonville d’Agbogbloshie au Ghana, où hommes et animaux peuplent des montagnes de déchets technologiques, entre écrans d’ordinateurs et disques durs. Un travail qui reflète tout particulièrement le thème général de ces Rencontres de Bamako 2011, qui se penchaient sur ces questions de l’état des lieux et de la recherche d’un monde durable. Cet engagement, on le trouve également chez d’autres signatures africaines qui valent le coup d’oeil. Ainsi de Michael Tsegaye -un Ethiopien qui travaille régulièrement pour Médecins Sans Frontières-, de Nermine Hammam (une Egyptienne qui est également graphiste) et de Calvin Dondo (un photographe free-lance ayant exposé dans le pavillon du Zimbabwe lors de la Biennale de Venise de 2011).
www.bozar.be

Festival international des Brigittines
Où: Les Brigittines, à Bruxelles
Quand: jusqu’au 1er septembre
Quoi: Atmosphère dans la chapelle désacralisée des Brigittines pour la dernière semaine de son festival de danse, piqué à l’étrangeté pour décaler le réel. On sera servi ce week-end avec l’univers gothique d’Abattoir Fermé et son Monkey: un huis clos dans la chambre d’un vieux type traversé d’hallucinations flippantes. En solo, stricte dans un costume masculin, l’excellente Lisbeth Gruwez chorégraphie un discours politique -It’s going to get worse and worse… La soirée francophone s’annonce visuelle, en 3 coups, avec Home de Louise Vanneste, un corps dans un carré de lumière, Sillon de Fré Werbrouck, solo « sur la route », et Noli me tangere, superbe bas-relief « sépia » de Mossoux-Bonté où des danseurs incrustés dans la pierre tentent de s’en extraire. En clôture du festival, de la « Pôle dance » dans Révolution d’Olivier Dubois: douze danseuses dans le riff du Boléro de Ravel. Une transe couplée à une soirée DJ Les Nuits du Laboratoire.
www.brigittines.be

L.H., J.B., K.D., J.F.Pl., L.D., M.V., N.A.

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