Coupe du Monde 2010 – Cérémonie d’ouverture

© Epa

A chaque Coupe du Monde, la même rengaine: nondidju que ça passe vite, 4 ans.

PRESENTE PAR BENJAMIN DECEUNINCK, STEPHANE PAUWELS, JOSE RIGA.

Ce vendredi 11 juin à 14.10 sur LA UNE

On garde encore en mémoire, des picots dans le coeur, le penalty de Leo Van Der Elst et des petits Belges à Mexico; les larmes de Michel -la crolle- Preud’homme au Mundial 1990, après l’injustice suprême du hold-up anglais; l’improbable raid signé Saeed Al-Owairan, serpent saoudien faufilé dans la défense belge comme dans une dune de sable; le remplacement bizarroïde d’Enzo Scifo par Franky Van Der Elst à la Coupe du Monde 1998, par un Georges Leekens revenu depuis en odeur de sainteté; le but criminellement refuséà Marc Wilmots, valeureux capitaine de Diables endiablés contre le Brésil, en Corée; le coup de front de Zidane, un soir fou de juillet 2006, en finale du dernier round-up mondial, puisque les Diables n’y étaient pas.

Un panier de souvenirs que la cérémonie d’ouverture, passage fastidieux mais obligé des compétitions du genre, devrait raviver chez les footeuses et les footeux. Lesquels seront, forcément, à la fête pendant un mois puisque le plus grand événement sportif planétaire, celui qui rassemble le plus de monde dans les salons d’ici et d’ailleurs, prend ses quartiers en Afrique du Sud.

Une première pour le chaud continent qui, avec des équipes comme le Cameroun, le Nigeria et surtout la Côte d’Ivoire, ne manque pas d’arguments pour aller chatouiller le fameux graal doré en tête de boule. Evidemment, les clients habituels que sont le Brésil, l’Allemagne, l’Italie, la France, l’Espagne ou l’Argentine devraient, eux aussi, faire valoir leurs droits sur le football mondial.

PITRE à 3 SOUS

Niveau télé, on prend les mêmes et on recommence. TF1 et France 2 se partagent la poire quasiment en 2, côté télés « gratuites » françaises, tandis que la RTBF fait de la résistance en conservant l’événement dans son sérail.

A la barre, en studio: le sympathique Benjamin Deceuninck, accompagné du pertinent José Riga et de Stéphane Pauwels, dont on espère qu’il arrêtera de faire le pitre à 3 sous pour partager sa connaissance, somme toute assez intéressante, du jeu. Autant dire que les passionnés de ping-pong et de tout ce qui s’éloigne un tant soit peu du ballon en cuir devront éviter leur télévision durant un mois.

Guy Verstraeten

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