Critique | Livres

Le Livre des nuages

La Belge Fabienne Loodts a beaucoup misé sur les textures pour adapter le roman éponyme de Chloé Aridjis. Des traits volontairement « sales », pochés, gras.

LE LIVRE DES NUAGES, DE FABIENNE LOODTS, ÉDITIONS WARUM. ***

La Belge Fabienne Loodts a beaucoup misé sur les textures pour adapter le roman éponyme de Chloé Aridjis. Des traits volontairement « sales », pochés, gras. Des espaces presque toujours pleins. Des scènes de foule où il règne le plus grand flou mais desquelles, pourtant, chaque personnage se détache. Ce choix esthétique renforce le « fond » de ce livre de fantômes, où l’héroïne enquête, un peu malgré elle, sur les spectres du passé: ces souvenirs du nazisme et de la période soviétique qui hantent la capitale allemande. Un beau livre, sans doute plus séduisant pour ses trames secondaires, tissées par le vieux professeur obsédé d’urbanisme et le jeune météorologue fasciné par les nuages.

V.D.

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